EVALUATIONS GÉRONTOLOGIQUES
Les évaluatrices de l’Adimep se déplacent au domicile de retraités ayant fait une demande d’aide à la caisse de retraite, afin de connaître leur situation, d’évaluer leurs besoins et proposer les dispositifs les mieux adaptés.
Avec l’allongement de l’espérance de vie, la prise en charge du vieillissement est devenue un enjeu crucial pour notre société. L’objectif principal des pouvoirs publics est de viser le maintien à domicile tout en favorisant la qualité de vie des personnes, afin de reculer au maximum l’entrée dans la dépendance et en dépistant les situations de fragilité.
Nos conventions portent sur l’évaluation des besoins des retraités relevant du régime général mais aussi de la Fonction Publique d’État.
L’ADIMEP réalise des évaluations gérontologiques au domicile des retraités pour 3 Caisses de retraite :
- La CARSAT et la FONCTION PUBLIQUE du Languedoc Roussillon
- La CARSAT et la FONCTION PUBLIQUE Aquitaine
- La CMCAS Béarn-Bigorre et la CMCAS Bayonne
Une évaluation gérontologique consiste ainsi à évaluer les besoins d’un retraité au moyen d’un plan personnalisé appelé OSCAR : Offre de Services Coordonnés pour l’Accompagnement de ma Retraite. Cette évaluation revêt une dimension globale de sensibilisation et de conseil.
OSCAR s’adresse à des personnes relevant des Groupes Iso-Ressources (GIR) 5 et 6. Le GIR correspond au niveau de perte d’autonomie d’une personne. Il est calculé à partir de la grille AGGIR (Autonomie Gérontologique et Groupe Iso-Ressources). Le GIR 1 est le niveau de perte d’autonomie le plus fort.
Un OSCAR peut comprendre :
- Des heures d’accompagnement et de prévention à domicile
- Un forfait prévention
- Des programmes de prévention
- Des aides financières pour adapter son logement
- « Management »
- « Réalisation des missions »
- « Support » (logistique, qualité, ressources humaines, gestion comptabilité, système d’information et traitement des données) »
LUTTE CONTRE L’INCURIE ET L’HABITAT INDIGNE
L’Adimep intervient sur 8 départements d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine, avec ses professionnels de santé locaux, spécialisés dans la prise en charge de situation d’incurie, et du syndrome de Diogène en particulier, connaissant très bien le territoire.
Notre mission :
- compléter le dispositif de lutte contre l’habitat indigne par l’intervention d’un professionnel de santé qui sera en capacité “d’aller vers” les occupants de ces logements, d’évaluer leur état de santé, de les orienter et les accompagner vers les dispositifs existants.
- Evaluer l’état de santé du bénéficiaire et son cadre de vie.
- Réaliser un bilan de santé à domicile si besoin.
- Rétablir un suivi avec des professionnels de santé et orienter vers les dispositifs de droits communs.
- Orienter pour l’accès aux droits sociaux.
- Remettre en lien les différents acteurs de la situation et coordonner les différents acteurs sociaux mobilisés.
- Effectuer des actions de prévention : dépistage, éducation à la santé.
Notre objectif : permettre aux personnes souffrant d’incurie de se réapproprier leur logement exempt de risques sanitaires pour eux mêmes et le voisinage sur le long terme.
Un rapport d’activité est préparé, chaque année, par l’épidémiologiste de notre équipe, permettant de faire état de l’efficacité de nos interventions à travers les objectifs et indicateurs fixés. Le pilotage de l’activité s’inscrit dans la démarche qualité de l’Adimep.
Les situations de logements indignes impliquent d’intervenir pour remettre le logement en état mais également d’accompagner la personne dans une démarche de changement. Dans le cadre de la mise en œuvre des dispositifs de lutte contre l’habitat indigne, les différents acteurs – les communes, les délégations territoriales des agences régionales de santé (DT – ARS), les services communaux d’hygiène et de santé (SCHS), les directions départementales des territoires (DDT) – se trouvent face à des publics en grandes difficultés psychologiques et sociales. Elles ne disposent bien souvent que de moyens d’ordre régalien et règlementaire. Les acteurs de terrain se retrouvent confrontés à des problèmes multiples et ne peuvent résoudre seuls les situations qu’ils rencontrent. Or la complexité des problématiques rencontrées nécessite la mobilisation de professionnels variés et de compétences complémentaires relevant notamment de l’habitat, de la santé et du social suivant une stratégie précise. La prise en charge des situations d’urgence, complexes à gérer, passe par un travail en réseau avec un coordonnateur, expert du public et des différents intervenants médico-sociaux et techniques.